Description
Garder pour soi, vouloir retenir la personne qu’on aime, croire qu’elle nous appartient…
Il est des êtres trop libres pour vivre attachés.
Des êtres trop libres pour la détention affective.
Des êtres qui substituent aux pour toujours, à jamais, pour toute la vie, des certitudes présentes et des instants vraiment vécus.
Qui nous enseignent enfin à ne pas confondre l’amour et la possession. Et l’apprentissage de la différence est parfois douloureux… mais salvateur.
Extrait 1:
” Oui, je t’ai aimé. Mal. Dans la nécessité et la peur. Comme on inspire jusqu’à plus souffle des fragrances que le vent dispersera. Comme on s’accroche au bien qui fait encore plus de mal. Comme on voudrait éternel le printemps qui repartira dans les nimbes des ans.
Toi, que ce matin-là, enfin, je comprenais.
Car ce matin-là, j’étais moi. Rien que moi. J’étais libre. Et je me suffisais.”